La campagne avant, c'était pour moi synonyme d'ennui palapble, de trou du cul du monde, ou, pour citer l'ami Tristan Bernard : "le jour je m'emmerde, la nuit j'ai peur".
Ma nature contemplative va naturellement vers l'humain et non vers la Nature. Donc, au projet de restaurer une boucherie du loir et cher pour la transformer en maison de campagne, j'avais acquiescé sans conviction devant les yeux pleins d'espoir de mon fiancé.
Depuis 3 mois, mea culpa. les travaux terminés et de nouveaux potes adorables trouvé en 5mn, le gang du Loir et cher devient un lieu non seulement génial mais encore vivant.
On citera l'ami Will, écrivain anglais réfugié sous des climats plus propices à sa nature expansive, Annick et Georges, transfuges du Nord établis dans le village depuis 30 ans, Nicolas et Anne, nouveaux copains blésois, Corinne, la fleuriste mitoyenne, et Jean-Jacques, l'aubergiste mélancolique.
Tout baigne.
Pas le temps de s'ennuyer, escapades journalières dans des forêts aux couleurs canadiennes. j'oublie le stress de "Chronos blues", j'oublie les obligations parisiennes.
le fiancé coupe le bois tandis que je suis aux fourneaux ; le concept "petite femme années 60" a du bon, au fond... jusqu'à quand ?
extra!! bon la Dordogne, le Périgord Noir plus précisément!! t'accueil quand tu veux. oui ma belle le bonheur est dans la france d'en bas et avec des gens simples. moi je ne suis pas mécontente de ma nouvelle vie dans le sud ouest depuis bientôt 10 ans. une qualité de vie ZEN et no STRESS.
Rédigé par : Linda.S | 27 octobre 2009 à 20:04