Par un triste matin d'automne 2009, un charmant blogueur
a posté en ces lieux des encouragements. Son nom? Depoil. Hervé Depoil. Depuis, j'ai lu son livre, un truc désopilant accompli avec son pote François Quenouille (voir note à ce sujet dans "spé Depoil"), et je suis l'asticot à la trace. Mais Hervé est un gros malin... Il n'a pas de visage, pas de VRAI NOM, pas de signe distinctif. Oui, qui est Hervé Depoil?
Résumons nos indices, colonel Moutarde : Hervé Depoil est né en 68. Il connait bien la bande à Canal (un fils De Greef ?). Il est archi cultivé en films (c'est le fils à Eddy ?) et en rock (ou le fils à Lescure). Il est lyonnais et gourmand (alors, un fils à Dard ?).
Avant d'aller plus loin, la taulière te répond. Cher Hervé : tu m'as demandé si "Chronos blues" avait la chance de voir le jour en film, ce qui, c'est vrai, avait été envisagé. Eh bien j'ai pondu 20 pages de synopsis à l'œil à un connaud producteur et depuis, aucunes nouvelles. Si tu vois passer dans les étages un scénar avec pour héros un cuistot de 58 ans, tu pourras hurler au plagiat. (Pourquoi cuistot ? la production souhaitait un métier plus "peuple" qu'animateur télé, pour que l'identification de la masse soit plus facile - j'espère que les Français et les cuisiniers apprécieront ce genre de détail démocratique.)
Et moi qui comptais exiger un rôle rien que pour toi... Un truc "bon vivant", genre jeune Jacques Martin (un lyonnais)
entouré de nanas en maillots...
ça fait plus envie que GQ, hein?
Mais trêve de confiseurs, oublions cette bande d'escrocs car tu peux garder ton vin,
la pine'up est rrevenue ! en février, nouvel opus! je te dirai tout courant janvier (suis superstitieuse).
Ne nous éloignons pas trop, Hervé Poilant, parlons plutôt... de toé :
Comme je l'imagine il sourit d'un rien
Comme je l'imagine il pense bien
Comme je l'imagine il pourrait même
Etre celui qui sera l'homme que j'aime
Comme je l'imagine et comme toujours
Il va près des gens qui aiment l'amour
Comme je l'imagine il pourrait même
Etre celui qui sera l'homme que j'aime
Comme je l'imagine il aime l'aurore
Les matins d'hiver et la brume qui dort
Les nuages rouges quand l'aube se lève
Et vient le moment où finit mon rêve
Où est-il ?
Peut-être dans le Sud
Dans les villes où le soleil vous brûle
Et je regarde vers le Nord
Et je regarde vers le Sud
Et tout disparaît avec mes certitudes
Comme je l'imagine il sourit d'un rien
Comme je l'imagine il pense bien
Comme je l'imagine il pourrait même
Etre celui qui sera l'homme que j'aime
Comme je l'imagine il vient de loin
Comme je l'imagine c'est un musicien
Comme je l'imagine il pourrait même
Etre celui qui sera l'homme que j'aime
Comme je l'imagine s'il est malheureux
Il sait qu'il se sent devenir vieux
Mais je sens le vent qui se soulève
Souffle dans la nuit, emporte mon rêve
Où est-il ?
Peut-être dans le Sud
Dans les villes où le soleil vous brûle
Et je regarde vers le Nord
Et je regarde vers le Sud
Et tout disparaît avec mes certitudes
Comme je l'imagine il sourit d'un rien
Son destin va croiser mon chemin
Comme je l'imagine il pourrait même
Etre celui qui sera l'homme que j'aime
Comme je l'imagine il aime l'aurore
Les matins d'hiver et la brume qui dort
Mais je sens le vent qui se soulève
Emporte la nuit, emporte mes rêves
Tu souris d'un rien? J'en suis sûre. Comment souris-tu? MMMHHH ? Va voir par-là http://valeriepineau-valencienne.typepad.fr/mon_weblog/2009/11/elle-article-de-vpv-larme-du-sourire.html
A tes muses, à ton imagination, à ta drôlerie, je lève un verre plein de Gevrey-Chambertin (j'aime ce produit) et si je viens à Lyon - une ville que je connais fort mal- j'espère qu'on aura l'occase de déguster des goneries ensemble. Avanti, les muses depoiliennes!
Quoi ? comment ? selon ton encyclopédie, la fêêêêmme est un croisement entre Pikachu et Jackie Sardou ?
Bises d'une pine'up en mode Rabelais/Dard/ 2011annéecool.