Les vacances, ça sert à feuilleter une pile de magazines de déco ou d'archi avec Ingalls en critiquant comme des bêtes les verbiages "salle à vivre", "sémantique des couleurs" et autres "épure du vécu". D'où une montagne de notes à suivre sur mes engouements ainsi que sur les admirations Ingallsiennes qui sont aussi exigeantes qu'originales. Ingalls, qui n'est pas architecte pour des nèfles, voit immédiatement les volumes. Moi, je m'attarde sur les couleurs. Nous haïssons d'un commun désaccord les chaises de bar chromées, les cuisines laborantines, les maisons écolos lorsqu'elles ressemblent à des sarcophages en sapin et la mauvaise foi de celles et ceux qui prétendent "avoir laissé la tuyauterie apparente pour faire joli" alors qu'ils n'avaient juste pas les sous nécessaires pour réaliser les finitions. Nous détestons aussi le snobisme de la saleté.
Parfois, nous n'aimons pas les mêmes trucs. Ingalls est l'homme de la simplicité qu'il accorde à son grand talent à rendre un habitat facile à vivre. Il pense encastrement de placards, angles, lumière, rondeur, fluidité, circulation. Je pense "décor". Quand nous nous accordons, nous jubilons. Quand nous polémiquons, nous jubilons aussi. Il se marre avec mon côté "Hollywood me voici", comme par exemple ceci :
J'aime oser le rose vif avec le turquoise et le vert pâle.
- oui oui, réplique distraitement Ingalls en s'éveillant sur une maison d'archi qui trouve enfin grâce à ses yeux. Celle-là :
Posée sur une falaise de Nouvelle-Zélande
Comme Ingalls a raison, c'est un écrin magnifique une douche dehors, en contemplant l'océan
Et passer sa vie à regarder le paysage
Ingalls est comme Goethe: ce qui compte pour lui, plus encore que l'architecture en elle-même, c'est... LA VUE.
Ingalls a toujours raison, nom d'un panorama.
Cette maison, il aurait pu la créer.
Baisers de la pine'up heureuse
Les paysages m'ennuient, ils ne me parlent pas, je les trouve joli la première fois, mais ils ne bougent pas, ou il faut avoir la patience d'attendre les changements de saison. Je suis un rat des villes et regarder pousser les patates n'est pas mon genre. La campagne ne me plait qu'avec un fusil et un sanglier au bout.
Pour les maisons, tout me convient, du moment qu'il y a des bibliothèques, il suffit de me lâcher dedans et je ne vois plus les heures passer. Les livres me parlent plus que les gens.
Rédigé par : Le Nain | 29 août 2012 à 15:28
Je ne PEUX PAS concevoir une maison sans bibole (ni Ingalls, d'ailleurs)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 29 août 2012 à 15:32
Ma Chèrie,
Je pense définitivement que ma maison au pays du froid (qui nous a fait l'honneur de nous offrir un mois d'août pour le plus clément) vous plaira enormément ! Les travaux ont été stoppé par notre escapde insulaire mais le rose pondychéri qui répond à l'orange jaipur sur fond de tomettes ancienne...les objets de si de là, les fauteuils club dont la croute se sauve à l'ombre des pruniers...venez vous reposer à la maison...vous êtes chez vous !
Rédigé par : lapsangkreol | 29 août 2012 à 18:09
J'aime le rose, j'aime l'orange, j'aime les tomettes anciennes, j'aime donc ta maison
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 29 août 2012 à 19:38
La maison est sympa mais il manque un peu de vie alentour... moi aussi j'aime les couleurs.
Rédigé par : adamastor | 30 août 2012 à 20:33
Bonjour !!! et merci, même si cela est sans rapport avec votre billet, pour l'étourdissant voyage...je veux parler de "la romancière et l'archéologue" que vous m'avez conseillé. Je ne peux pas le qualifier autrement : un exceptionnel voyage - aventure ? - personnel.
Qui efface complètement l'impression mal qualifiable que l'on éprouve parfois "d'avoir lu tous les lvres."
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 31 août 2012 à 13:08
Je suis ravie que cet Agatha Mallowan vous ait plu. C'est un livre de bonne humeur et de curiosité.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 septembre 2012 à 14:25
Oui, merci à nouveau. Une surprenante capacité à situer un personnage et son contexte en sept ou huit mots. Etonnant...et délicieux !
Bonne semaine.
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 03 septembre 2012 à 06:28
Agatha Christie possédait en effet ce don précieux qui m'hypnotise : celui de camper un monde sans avoir recours à des fioritures. Elle n'avait aucun tic d'écriture.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 03 septembre 2012 à 11:21
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Rédigé par : alifengac | 04 mai 2013 à 12:08