Par moments, je ne sais pas si l'article féminin est si précis que cela. Par moments, je me demande vraiment ce que l'on entend par "putain". Et à coté des femmes qui monnaient leur corps pour vivre, ce que je trouve d'une grande tristesse, je remarque des hommes-putains qui me semblent bien plus sulfureux.
Pour avoir approché les cercles de pouvoir médiatiques, médicaux et littéraires, je peux vous affirmer que les Talleyrand sont légion. A l'heure où certain(e)s s'émeuvent à la lecture de cet article que par ailleurs j'approuve, rappelons les grandes putasseries masculines.
A celui qui suggère à tour d'essais que les jeunes des banlieues doivent se révolter et bruler des bagnoles alors qu'il ne paie pas ses impôts ici et qu'il vit au cœur du 6e: tu es un homme-putain.
A celui qui se targue d'écouter la détresse hospitalière et qui parcourt le monde de séminaires ruineux en plateaux télés avantageux : tu es un homme-putain.
A l'autre que j'ai connu léchant le cul de Jospin, puis celui de Chirac, puis celui de Sarko, enfin celui de Hollande, des hommes qu'il dézingue en privé : tu es un homme-putain.
A certains blogueurs qui vont toujours dans le sens général du net, s'extasiant de façon mielleuse sur des tweets provocs à deux balles: vous êtes des hommes-putain.
Ça en fait beaucoup. Ça en fait un peu trop. Les femmes sont vénales? Sans blague! Dans le genre, les hommes ne sont pas mal non plus.
Et puisqu'on reste dans l'interjection : "Putain! Maquereau! J'ai mal aux yeux".
Baisers de la pine'up qui a du mal avec les merdes dans un bas de soie.
Ps : nouveauté sur ce blog, on dira un putain comme une putain. C'est comme ça. A chacun sa survie, à chacun ses moyens. A chacun ses misères, tristesses, cynismes et abimes. A chacun son article. Le pire n'est pas celui qu'on croit.
Je plussoitise grave !
(Et il serait temps que je pense à te mettre dans ma blogroll aussi)
Rédigé par : Folie Privée | 07 février 2012 à 17:35
Ah! puisque tu es là, je veux te dire que j'adore, mais alors j'adore ton style comme tes fulgurances twittesques. Tu as une vraie "patte", très talentueuse.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 17:38
AhAh ! J'adore ce que tu fais ! Et sinon, ceux qui croient que les femmes sont vénales font erreur: c'est notre cerveau reptilien qui gouverne un instinct de survie, qui nous pousse vers le mâle qui pourra offrir un nid douillet à nos poussins. Rien à voir avec une vénalité égocentrée) (t'as vu un peu cette argumentation ?!) ;-]
Rédigé par : Miss Blablabla | 07 février 2012 à 17:39
Nom d'un puteau unissons-nous!
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 17:41
Au golf on dirait quel beau Putt ! En plein dans le mille , ô putain !
Tu dois avoir des dossiers béton
Rédigé par : Gérard27 | 07 février 2012 à 18:03
A titre perso, le une auteurE ou une auteur, je m'en fous complètement. Et j'aimerais que les combats féministo-sémantiques se penchent plutôt sur ce cas-là qui me semble bien plus révélateur que des conneries d'affiches de cinéma. Pour les dossiers béton, je lâcherais bien le nom d'UN trois quart d'putain qui m'a claqué dans les mains (non, à la réflexion c'est moi qui l'ai quitté, mais avec le regret d'avoir un jour aimé pareille raclure). Bon, je retourne au scénario en cours pour nourrir mon féminisme...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 18:36
Le péripatéticien est un philosophe, la péripatéticienne ...
Rédigé par : Le Nain | 07 février 2012 à 18:43
Le Nain... Voyons...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 18:46
Quitté un trois-quart ? Tu ne fais pas les choses à moitié!
Tu es une femme entière
Rédigé par : Gérard27 | 07 février 2012 à 18:53
Moi aussi j'adore !...J'ai lu avec plaisir !
Rédigé par : Danièle HENAUT HULEUX | 07 février 2012 à 19:02
Tain, mais hé, je lèche le c*l de personne moi, hein !?
Rédigé par : lôtre | 07 février 2012 à 19:38
Mesdames messieurs je vous présente Danièle, celle qui nourrit sa pages FB de trucs qui me font mourir de rire
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 19:38
@lôtre: mon cygne! Bien sur que je ne t'accusais pas! pas toi! (Dieu merci)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 19:51
@Valérie héhé, désolé mais à cause de mon pseudo j'ai tendance à me mettre à la place de l'autre ce qui fait que je "m'impute" des chose qui concernent les autres.
Rédigé par : lôtre | 07 février 2012 à 20:38
@Valérie Bien sur c'est pas moi qui ai oublié le s à choses c'est l'autre, hein ?! :)
Rédigé par : lôtre | 07 février 2012 à 20:43
Bordel à put (vieux français un put une pute) si l'Autre est un vrai connaud, Lôtre est un homme délicieux.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 février 2012 à 20:45
"... Que les putains les vraies
Sont celles qui font payer
Pas avant mais après ..."
In "L'air de la bêtise" de Jacques Brel.
Et bien sûr "La complainte des filles de joie" de Georges Brassens.
Pour finir j'adore Charles de Talleyrand pour son:
"Quand je m'observe je m'inquiète
Quand je me compare je me rassure"
Rédigé par : Dominique | 08 février 2012 à 00:20
Désolée, mais je trouve cette phrase aussi fadoche que merdique.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 08 février 2012 à 00:48
Libre à toi, mais elle m'arrange !
Un peu comme la définition du misanthrope: c'est celui qui fut philanthrope ...
Rédigé par : Dominique | 08 février 2012 à 08:23
Après avoir lu ton texte je propose la création du mouvement "Puts et soumis " après tout ...y a du monde !
Rédigé par : Elibéran | 08 février 2012 à 09:13
Elibéran: ça, c'est une drôle et excellente idée!
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 08 février 2012 à 10:37
@Dominique : je n'aime pas quand l'esprit est déshonoré par la bassesse.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 08 février 2012 à 10:43
Très musclé tout ça! Il fllait le dire...
Superbe chute !
Rédigé par : VeCh | 08 février 2012 à 13:10
Merci VeCh! Pour une Zahia, combien de connards laqués...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 08 février 2012 à 14:22
Bon, soyons juste, l'habileté de Talleyrand a sauvé notre pays lors du congrès de Vienne. Il a sauvé l'essentiel, il ne faut pas l'oublier.
Et ce n'est la girouette qui tourne, c'est le vent disait un expert du genre, Edgar Faure.
Rédigé par : Le Nain | 08 février 2012 à 18:44
Il faut bien que les hommes-putain aient des qualités, cher Le Nain. Quand on n'a pas de courage, autant agir avec ruse. Mais pour moi, l'image de cet homme est celle d'un petit; d'un homme qui préfère son confort à celui de son pays. D'un de ces innombrables politiques grenouillant dans les hautes sphères pour mieux se cramponner à leur nid douillet, nom d'un Valençay.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 08 février 2012 à 19:07
Et j'ajoute (ce que vous avez très bien compris je n'en doute pas) : beaucoup, beaucoup d'hommes font exactement ce que font les putains, ils se vendent au plus offrant. Mais eux ne sont pas stigmatisés... Alors oui, un putain.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 08 février 2012 à 19:22
Finalement, c'est la stigmatisation qui est en cause, parce que le syndrome de l'assiette au beurre est universel, sauf chez les Rois, et encore, ceux des temps anciens, et les saints. Ce qui somme toute, concerne très peu de gens.
Le courtisan n'est pas montré du doigt, la courtisane, oui.
Rédigé par : Le Nain | 09 février 2012 à 06:08
Oui. vous avez très bien résumé ma pensée. Et cette stigmatisation dure encore.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 09 février 2012 à 07:02
Le Nain (permettez de vous vouvoyer pour la circonstance):
T'alleyrand forme ?
Rédigé par : Dominique | 09 février 2012 à 12:56
Et qu'en est-il du con?
Insulter un homme en utilisant un attribut féminin m'a toujours intrigué.
Sinon, je pense qu'il est difficile de trouver quelqu'un qui ne soit pas un(e) put(e) aujourd'hui. La vraie liberté est rare.
Rédigé par : Fredouat | 27 février 2012 à 16:22