Elena :
- parce que c'est un joli prénom.
- parce que c'est un film de Renoir, "Elena et les hommes" (1956) avec une Ingrid Bergman dont on se dit que le rôle a été écrit pour elle (l'histoire d'une ravissante personne persuadée porter bonheur aux hommes qu'elle aime). Un film au style fait d'entrelacs, d'arabesques esthétiques joyeuses, une ode au plaisir.
- parce qu'une jeune femme vient de me laisser un commentaire fort intéressant sur le récent billet où je m'insurgeais contre la maigreur modeuse. J'ai aimé son désaccord courtois, et j'ai réalisé m'être emportée jusqu'à la caricature. Rectifions : j'ai cité en exemple un documentaire que je n'avais pas vu (ou que j'avais entrevu), ce qui n'est pas honnête. Mes plates (grosses) excuses à Clarisse Verrier.
Pour répondre à Elena, sur le fond, je ne change pas, sur la forme, j'ai fauté.
Elena, sur la discrimination des mannequins noires, tout à fait réelle, je suis entièrement d'accord avec vous. Et j'ajoute : la grande Campbell, voulant régner en icône solitaire, n'a pas aidé ses consœurs, bien au contraire, piquant des crises de rage lorsqu'une jeunette à la peau ambrée pointait sa silhouette gracieuse sur les podiums.
En grande coquette devant l'Eternel, j'aime les journaux féminins. Mais je ne supporte plus une maigreur toujours d'actualité en dépit d'indignations et d'anorexies qui s'élèvent ici et là. Et je note, aux sorties des lycées, de plus en plus de désordres alimentaires. Je ne veux pas jouer les réacs mais à mon époque (milieu des années 80), nous étions, en témoignent les photos de classe, plutôt homogènes : deux ou trois potelées, quelques fils de fer et une majorité de filles en jeans et pulls trop grands, ni grosses ni maigres. A présent je vois de plus en plus soit des filles énormes, soit des petit rats blêmes. Et quand je tends l'oreille, les discussions sur les régimes, sur la silhouette me font dresser les cheveux sur la tête (à propos de cheveux, quand nous étions lycéennes, c'étaient les coiffures -catastrophiques - qui nous intéressaient : on osait n'importe quoi, on voulait changer mais au moins, c'était drôle).
Pour répondre à votre exaspération devant des sacs à 20 000 boules, jamais je n'aurais l'idée de claquer le 50e du prix dans un accessoire mais si de riches Américaines ou Saoudiennes (ou femmes de footeux, c'est l'actu) veulent le it bag et si cela fait vivre une industrie, grand bien leur fasse.
Dans le Elle de la semaine dernière : un spécial "on le veut" (pas moi !!!) pour un foulard à... 585€!
Ce qui m'amène indirectement à la réflexion suivante : je ne m'habille plus que sur catalogues, français et anglais. Pourquoi ? Parce les mannequins sont plus jolies. Que, du coup, je peux m'identifier aux images en papier glacé des La redoute, Boden et consorts, et qu'enfin les prix sont raiso. Je suis certaine ne pas être la seule à délaisser les boutchiques pour un "code" plus proche du réel et plus abordable. A mon avis, il y aurait une étude à faire sur ce sujet.
Mannequins de mon époque : les top models référents des années 80 étaient minces, sans excès
Aujourd'hui :
Baisers d'une pine'up qui va certainement s'offrir des mitaines vert d'eau (par ce temps pourri, que faire ?)
Le marché d'Aix, c'est top pour acheter sans se ruiner. On y trouve tout, pour tous les goûts, toutes les tailles, tous les âges...
PS : les jambes du mannequin de la dernière photo en bas à gauche sont bien belles, quand même !
Rédigé par : Caritate | 19 juin 2010 à 18:48
Pas de votre avis Caritate. Je trouve ces jambes bien trop maigre, elles me font penser à une allumette.
Celui qui dépense 585€ pour un foulards, cela devient indécent. Surtout quand des familles doivent se nourrissent avec 400€ /mois. Bien sûr, l'industrie de luxe vit bien ainsi mais l'étalage, dans les magazines ou à la télévision, ne crée que des sentiments de convoitises, de jalousie et de haine. La fracture sociale devient encore plus papable qu'elle ne l'est déjà.
Bonne soirée aux belles Dames car les plus belles sont celles qui restent naturelles!
Rédigé par : Helene | 19 juin 2010 à 20:46
Rendez nous Ines Sastre ;o) la femme de ma vie (elle n'est pas au courant...) la plus belle des belles Z'imaginez la blessure quand j'avais appris qu'elle fricotait avec Christophe Lambert
Rédigé par : Hervé | 19 juin 2010 à 22:22
Hervé:elle est belle et brillante (parle-lui de François Villon, c'est une spé de la littérature du Moyen-Age).
Caritate: suis d'accord avec Hélène, des cannes pareilles soutiennent sans doute un cul conique et renfrogné.
Hélène : si que de riches dames achètent des trucs aussi chers et que je m'en réjouis, ce n'est pas pour les grands patrons du luxe mais pour les nombreuses artisanes qui garderont leur emploi. Les petites mains, les ateliers, un immense savoir-faire français que la Chine ne peut pas copier.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 juin 2010 à 00:33
@Valérie: ma réponse allait dans ce sens (maintien de l'emploi), n'empêche qu'il ne faut pas faire un étalage dans la presse de ce luxe aux temps économiques et sociaux difficiles.
Je tente de m'en passer des produits made China et aussi USA, puisque eux aussi veulent imposer leur modèle d'économie et social à l'Allemagne et par à l'Europe.
Il est dommage que ces deux auteurs ne soient pas traduit en français: la réforme de santé allemande est vendu à la fois par la classe politique, les 220 caisses obligatoires d'assurance de maladie et Kassen Verodnung ou KV (un système qui soi-disant représente les médecins libéraux conventionnés dans les négociations avec les sécurités sociales; ils sont du coté des sécurités au non des médecins).
Les frais pour la santé explosent, mais le médecin libéral reçoit chaque année moins d'argent (par trimestre dans les 40 euro par patient qu'il vienne un ou 10 fois, la somme ne changera pas), en cas de dépassement de son budget il devra rembourser cette somme aux caisses d'assurances maladies. Même s#il a plus de 800 patient, il sera puni. En fait le médecin généraliste allemand s#appauvri en travaillant plus ou bien pour ses patients.
L'assuré lui-même doit payer de plus en plus de sa poche et encore, les caisses obligent maintenant les médecins (budget obliger) de choisir lesquels des patients auront droit à un traitement adapté a leur maladie et ceux qui n'auront rien (cela me rappelle quelque chose, pas vous).
Fait est que surtout la SPD veut cette carte d#assurance de maladie électronique afin obtenir les données des malades (des lois étaient votées alors que les députés ne savaient même pas de quoi il s#agissait en le transmettant la veille du vote le projet de 400 à 1000 pages, en plus certaines de ces lois sont contraire à la Constitution et pour l'instant le projet à couté en 2008 déjà 19 milliard d#euro au bénéfice d'entreprise américaine et une allemande qui avait un procès genre fraude en cours). Les experts de l'informatique expriment un avis défavorable à ce projet, qui trop d'insécurité et ne peut pas garantie la confidentialité des données (ce qu'un médecin peut).
Avec cette carte, les investisseurs américains ont accès à tout et se font un fric maxi soi-disant pour une meilleur prise en charge de la santé, en fait uniquement pour amortir leur investissements. Ils achètent les hôpitaux,des cabinets, etc les médecins deviennent leur employée avec un SMIC, le personnel soignant est réduit au maximum et une diminution du montant du salaire (donc travailler plus, pour gagner moins), le temps d'hospitalisation est minuté et si le patient n'est pas guéri il devra quand même sortir (l'établissement ne travaille pas à perte).
La classe politique, les caisses d'assurance de maladie (qui dépensent un argent incontrôlé et fou pour des Welness et voyage afin d'attirer des jeunes en bonne santé, en 10 ans les frais du personnel ont augmenté de 72% il y a plus d'employé que de médecin pour les assurés obligatoires, des salaires et primes faramineuse s'octroyent eux-même les dirigeants de ces caisse mais ensuite il n'y a pas d#argent pour un fauteuil roulant, pas d'argent pour la chimiothérapie puisque la patiente a déjà 75 ans et les KV veulent se maintenir et se débarrasser du médecins généraliste, le dernier obstacle pour accéder à tous les données des malade (ainsi votre employeur, en mettant la mains à la poche pourra tout savoir de vous: tous vos traitements, vos maladies, etc). Vous vous appartenez plus, mais à des investisseurs majoritairement am´ricain. Pour l'instant il y en a 4, mais il n'y aura de place que pour 2 donc à nouveau des monopoles. Tout cela au nom de la "freie Marktwirtschafft" ou la libéralisation des marchés.
Et après le médecin généralistes, le système d'assurance de maladie qui se nommera "santé" soignera les bien portant, mais plus les malades chroniques et les personnes âgées qui seront mis de coté, au ban de la société. A moins qu'ils ont de l'argent à mettre pour leurs soins médicaux nécessaire. Les autres auront le droit à rien. C'est une déshumanisation qui se fait actuellement, la santé va être cotisé en bourse (la vie est-elle un objet de spéculation? Ou l'humanité reste-t-elle?) et via l'Allemagne, va s'implanter en Europe, donc aussi en France.
Désolée Valérie, mais ce terme me passionne. Imaginez ce que cela peut représenter pour la cause des épileptique? Ce sont des malades chroniques, donc trop couteux pour le système économique, une fois que le système de la solidarité est détruit. D'ailleurs ici la classe politique donne la faute de l'explosion des coûts aux médecins libéraux, aux malades chroniques ou âgées, ainsi tente de trouver des bouc-émissaire pour détourner l'opinion publique et diviser la société allemande (assurés contre les médecins, les malades contre les médecins, les bien portant contre les malade, les jeunes contre les âgées), tout en gardant ses électeurs pour être réélu (et menacer d#exclusion du parti tout politiciens qui ne suit pas cette voie). Démocratie où vas-tu?
Bonne journée
Rédigé par : Helene | 20 juin 2010 à 12:30
Hélène, je vous crois sur parole car ce domaine dépasse totalement mes compétences !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 juin 2010 à 18:59
Cela dépasse même les médecins. Ici on veut installer le modèle de santé/ sécurité sociale américain qui est le plus cher et le moins efficace de tous les système de santé.
Le meilleur système est celui de la France et la ministre allemande (Ulla Schmidt) de l'époque préféra voyager aux USA qu'en France. En fait il s'agit de brader tout, de privatiser toutes les charges et obligations de l'Etat (l'UE a un discours s'approchant avec la privatisation du service public), le départ est le début des années 1980.
Je pense qu'il faut être vigilant dans tous les pays de l'UE.
Bonne soirée
PS Pardon pour ce passage tout à fait HS de votre note.
Rédigé par : Helene | 20 juin 2010 à 20:00