Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu, j’avais envie de dire bonjour à n’importe qui … n’importe qui et ce fut toi et je t’ai dit n’importe quoi
Et pour finir je t’ai acheté –O cuissardes de mes rêves !
(trop tard, Frieda, j’ai craqué).
Au boulevard Jean Jaurès badam badam bam, à Boulogne-Billancourt badam badam boum il y a des trouvailles et des vendeurs persuasifs/ intelligents!
J’étais partie pour écrire soit une ode à Véronique Sanson, soit un spécial bd (ça viendra) mais là, après ces heures de déambulation ds ma ville, j’ai trouvé le bonheur. Totalement matérialiste et 100% futile. Le boulevard Jean Jaurès est un truc de Boulonnais. Marie-Laure (copine du jardin d’enfance), Claire (un fleuron local), Martine (une femme en or) Armelle (une artiste racée) et me myself and I en connaissons les recoins et les perles. Cette artère qui éventre la ville est un étalage de vitrines clinquantes/franchises/ petits trésors et contacts très sympas. Je vous le dis, banlieusardes, point besoin de courir à la Capitale pour dénicher vos rêves. (Si le maire ne me récompense pas après tt ça je lui fais boufffer la robe en vichy de Bardot pieusement conservée au musée Landowski).
Partons de la place Marcel Sembat. Paquebot posé sur ce vilain pustule, le Monop’
Oui, je sais, Cath, nous ne vivons plus à l’ère de
Mais tout de même. Comme le faisait remarquer Frieda l’écuyère, au monop’il y a Bourgeois et qui dit Bourgeois dit les blush customisés par Nathalie Leté.
Et hop ! un p’tit pour la route ! et une petite crème Dermagor au collagène marin (13€ meilleur produit de beauté au monde) et hop ! un p’tit tour pour repérer un pull qui fait bien mon affaire… j’ondule ds de vieux mocassins au cuir craquelé. Escale chez Etam (vendeuse peu amène) pour échanger le cadeau (Resse l’a mis ds ses marroniers) de la nuisette 36 alors que mémère fait un solide 42/44. Voilà ! Noyel est réparé. Petit coup d’œil devant Naf Naf
et manteau blanc du plus bel effet ds la vitrine. On repassera mercredi. Princesse Tam Tam me fait les yeux doux : le body en dentelle…
attendons. Princesse Tam Tam, c’était une de mes amies via le canal rachidien, la géniale Loumia Hiridjee
assassinée lors de la fusillade à Bombay. Le cœur s’arrête tj devant son magasin tandis que retentit son rire tonitruant, magistral, inoubliable, sa voix rauque de joueuse de poker. Chez Lacoste, une robe col en v me fait saliver… je reste stoïque. Gapiser ou ne pas gapiser, telle est la question… je conseille à toutes les femmes les jeans Gap hommes. Ils sont tb coupés ; on fait juste une retouche au niveau des reins et ce n’est pas la peine d’acheter un 501.
Passons vite devant l’enseigne Via Lena, où l’on trouve parfois de tb choses parmi des monceaux d’horreurs - très mode italienne tape-à-l’œil mais il en va de cette mode comme de tout : quand c’est raté c’est horrible, quand c’est réussi les hommes se roulent à vos pieds (D&G, Cavalli).
Vendeuse passables. Continuons, traversons la route de la Reine (et profitons-en pour lâcher une caisse devant Bathroom Graffiti qui n’a pas voulu me faire de paquet cadeau un jour de grand vent)… Là, près de la boutique du chocolatier (quasi à l’angle avec la rue Escudier) en face de la parapharmacie se trouve un magasin de mode'( Le moutonChic) tenu par une femme qui vous prodigue de merveilleux conseils. Fermée. Dommage, Encore un coup à repasser mercredi. Boulogne nord se profile, et son enseigne fédératrice : j’ai nommé : Joseph Curtis. Alors là je perds la tête : oui, elles sont là et DEJA SOLDEES, mes cuissardes Hogan ! En voilà un vendeur affable et pas sot : « des soldes ? il est tard, vous avez la boutique pour vous seule, et bien entendu je vous solde à –70 tout achat. » Tout… je m’égare. Rhhha, les leggins en cashprout, les bottes cavalières, le pull de cet Anglais bien aimé (3 x rien = du pèze), mais les longs cils du vendeur m’hypnotisent, tel Mowgli devant Kaa. Bon, ben c’est pas tout ça mais j’étais partie pour acheter une baguette ! Pas une Fendi,
une vraie qui craque sous les molaires
Pine’up cigale
vous salue bien et félicite le vendeur Curtis, un bien bel homme.
Ps : un peu plus loin, Harry Lasry
est le roi de la lunette (son fils Thierry officie chez Emmanuelle Kahn). A lui non plus je ne résiste pas (« c’est de la corne, Valérie… c’est magnifique, non ? »)
suis furieuse ; en corrigeant cette note tous les commentaires ont été effacés. Désolée Frieda et Cath ! J'en profite pour ajouter que les dernières photos des bottes de Frieda sont magnifiques (voir son blog "doucement le matin")
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 11 janvier 2010 à 13:30