En pine'up avisée,
je souhaite :
- un nouveau roman à CONSTRUIRE, sans précipitation, sans encrier qui déborde
- être un minimum utile à ceux que j'aime
- garder l'optimisme et le doute qui m'habitent à parts égales
- recevoir des surprises et des cadeaux (dans une vie d'avant un richissime homme de gauche ne m'en faisait jamais au prétexte qu'il n'avait pas le temps et que mon nom me dispensait de cadeaux. Pauvre homme, puisses-tu errer à présent dans une galaxie sans tendresse)
- rencontrer enfin Nadia, Resse et Depoil, des talents, foi de pine'up
- retrouver Linda (c'est prévu fin janvier, je crois)
- entrant en phase d'écriture, c'est à dire de solitude, ne pas déprimer
- avoir le courage d'arrêter clopes et somnifères
- que mes ignobles voisins immédiats déménagent tous
- qu'ils soient remplacés par des gens généreux (Claire et Tom de Savoie, par ex)
- que mon gang de filles soigneusement constitué s'étoffe : c'est vrai, la solidarité féminine n'est pas un truc acquis ; plus les femmes montent ds la société plus elles deviennent impitoyables envers leurs consoeurs (image à Brive de la présidente du salon du livre s'attardant auprès des hommes de façon impayable). A celle qui a réussi au delà de toute espérance sans oublier les vieilles amies (une attitude peu fréquente sur la planète Vénus, je le répète), je t'embrasse de tout mon coeur. Et que celles (eh oui) et ceux qui ont bafoué le droit élémentaire, droit que nous avons mis des siècles à obtenir, celui de garder nos secrets sur notre maternité, restent aussi bas(ses) que leurs ragots
- être tj plus ravie de la crèche qu'aigrie
- que l'amertume (on n'y échappe pas) se maintienne dans les limites du tolérable
- continuer à être bluffée par les réussites des uns et des autres sans jalousie (ça ne risque pas de changer, suis trop narcissique pour être jalouse)
- que Pierre Moustiers,
un de mes mentors, publie un livre magnifique de plus et soit primé pour son talent - à propos je vous conseille "le dernier mot d'un roi"
dudit Moustier, l'histoire de la dernière année de Louis XI, un texte ciselé et passionnant
- que la maladie m'épargne, bien sûr, on n'a pas besoin de ça (on n'a JAMAIS besoin de ça)
- que la boucherie Ingalls soit le théatre de gueuletons mémorables
- que Charles Ingalls m'épouse dans la maison des Barbapapas
- que les enfants soient bien. Suis trop sensible pour en dire plus sur eux
- que cette époque continue à m'éblouir ou m'indigner (je suis une des rares à l'aimer et ds ce pays : JAMAIS je n'aurais voulu vivre avant 1970, avant la pilule-les progrès médicaux et tutti quanti)
Et pour la belle CATH,
la féline jongleuse de mots, BON ANNIVERSAIRE, que ton sac Dreyfus
atterrisse dans tes chaussons danois
comme par magie. Pffuittt !
Et hop, voici Valérie qui remet ça avec les Danois... Mais, vue la pointure affichée des sabots seventies, point de pédé géant cette fois. Plutôt un brave bobo de Copenhague, tenancier d'un bar à soupes moléculaires :)
Je me permets de te rassurer sur divers points : notamment les gueuletons à la boucherie et le mariage tagada-souin souin avec le gentil fermier qui partage ton foin.
Juste, on attendra les beaux jours, peut-être pour la boucherie. Pas question de gâter la sauce avec des invités impromptus du royaume des Edéeffes...
Je pense que le gang des filles et les rencontres souhaitées sont sur la bonne voie.
Je t'accorde que la solidarité féminine est une notion surprenante : elle est solide et tangible de la part de consoeurs insoupçonnées et qui ne promettent ni ne garantissent. Surprenants cadeaux de leur part et dont (au passage) je remercie encore certaines de m'avoir réellement aidée et sans fioritures.
Elle est par contre totale utopie et ferment d'amertume aux abords des femelles affichant haut et fort solidarité et entre-aide "entre filles" à tous les étages. Ces connes égocentriques sont à fuir au même titre qu'une boite d'anthrax.
Je t'indique qu'avant 1970, c'était extrêmement vivable, y compris dans ce pays ;)
Au même titre que toi, je voue au pal et au purgatoire éternel hommes de gauche et calotins, qui se ressemblent en vinaigrerie et radinerie de tous poils. Ils dégagent d'ailleurs la même odeur, si tu y songes. Au bout de quelques heures rapides, et en dessous la Cologne, ça finit toujours par sentir le "jaune".
Je te confirme que tu es et restera ravie. Optimiste et douteuse au sens propre du terme.
Pour le reste, ça m'échappe et tant mieux. Imagine un peu que je sois aussi lucide que cela. La vie et ses surprises aurait tout sens perdu !
Très belle journée Valéria !!!
Rédigé par : Cath | 04 janvier 2010 à 11:54
Trop narcissique pour être jalouse, je retiens ! Et je file chez Cath, joli choix, le Dreyfus !
Rédigé par : frieda l'écuyère | 04 janvier 2010 à 11:56
A Cath, encore et tj un joyeux anniversaire. Que tes cadeaux soient bien enveloppés, avec amour (me souviens d'avoir demandé un paquet cadeau ds une boutique, et m'être fait recevoir sur les roses d'un méprisant :"c'est les soldes on ne fait pas de paquets". inutile de préciser que la boutique est tricarde.)
Moi aussi j'ai reçu des aides inattendues de la part des femmes. C'est pour cela que je constitue mon cercle en rayons concentriques. Mais quand j'entends Halimi ou Benoîte Groult dire que notre condition régresse j'ai envie de leur répondre : "A qui la faute ????" Ds l'édition par exemple, une des papesses ne favorise que les hommes (jeunes de préférence). A la télé, point d'émissions "intéressantes" à heure d'écoute de la ménagère animées par les femmes (à part la Dumas et la Chabot nous n'existons pas).
Certaines amies, pour ne pas vivre seules, se transforment en SERPILLERES.
Du côté de ces messieurs franc-maçonnerie et serrage de coudes sont de mise. Se méfier de celui (BHL ? Arthur? Arditi? Julien Clerc? Ruquier ?) qui proclamme : " j'adore les femmes ! Je leur doit tout ! Elles sont ma fidélité éternelle ! j'aime tant être parmi elles-elles-sont-si-fines-si-supérieures-à-nous- pauvres-vers-de-terre". Traduire : "j'adore en profiter pour pas un rond et filer ensuite sans dire merci". A cela je préfère celui qui dit : "hommes/femmes, même combat. autant de salauds(opes)de part et d'autres, autant de gentil(le)s aussi"
A Frieda l'écuyère, dont le blog est à présent suivi religieusement (tu as un nom chaplinesque)une année de cashemire et de chaussures magnifiques : ps : dois choisir de nouvelles bottes. je les aime à talons bien gras (enfin pas trop mais surtout pas de talons aiguilles). As-tu une idée ?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 04 janvier 2010 à 14:48
Clairement, les femmes, ils leur doivent tout. J'aime ton talent de traductrice et m'étonne toujours que les mêmes filets pèchent de nouveaux poissons.
En matière de cadeau, ça a été un peu ras du gazon. Heureusement, il y a des cadeaux toute l'année. Nulle envie d'aller au resto (comme c'est original) et encore moins manger des fruits de mer. Des trucs glacés par moins 15, thank you very much.
Les ailes ainsi coupées, l'homme a promis de faire les courses et alors qu'en temps normal, il se débrouille comme un chef (en partie, ses talents culinaires ont achevé de me séduire), il a tout merdé hier soir. Et d'une force !!!
Comme je te dis, heureusement que les 364 jours restant, l'animal se rattrape, parce que là, ça a explosé l'imaginable.
Ce soir, nouvelle tentative : resto (comme c'est original) mais sans fruits de mer. Session de repêchage en somme. Wait and see !
Sinon, les choses sérieuses : je pense très sérieusement au modèle de sac Horace de chez J Puech dans notre petit magasin du Marais. Soldé à 480 Euros, ce qui laisse imaginer le prix de départ...
C'est ma seule lubie, les sacs... et la pipe à présent que j'ai repris...
Bref, ces quelques mots jetés à la volée pour me dédouaner, par avance, de ma vanité et du peu d'importance de mon existence de fille bien trop gâtée....
Rédigé par : Cath | 05 janvier 2010 à 15:09
J Puech me semble un très bon choix ! La Cath au sac sera trendy en DIABLE, mais tu n'as pas besoin de besace pour être une sacrée diablesse (si j'ose accoler les deux mots).
Qt au dîner Berezina, Stephen me semble un homme attentionné jusque dans l'echec -alors oui, C EST LE BON.
(Remember mon anecdote du cadeau "machine à faire le pain" d'ingalls)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 janvier 2010 à 15:22