blog de Valerie Pineau-Valencienne

YOK : réflexions de taulière

 

Un mois déjà. Un mois de passé à tester mes nouveaux habits de « directrice de concept store-éditrice de meubles ». Un mois à observer les réactions, la clientèle, l’effarement parfois des unes et des autres devant mes choix. Plus agréablement, à savourer les compliments. A essayer d’oublier cette phrase lancée par un aigri : « Vous êtes trop cultivée, trop pointue dans votre sélection. Les gens sont des veaux, ils ne comprendront pas. » La bonne blague…  Ne vous inquiétez pas, ils comprennent plus vite que vous le pensez.

Surtout… Surtout les hommes. Car j’ai, à ma grande surprise, autant de clients que de clientes. Ca me fait mal de l’écrire, mais les hommes choisissent mieux, achètent mieux. C’est étrange : l’homme se pointant chez YOK est immanquablement attiré par ce qu’il y a de plus original en décoration. Les femmes sont plus convenues dans leur goûts, moins sures d’elles, aussi. Comme si elles étaient plus sensibles aux diktats distillés par les magazines, prisonnières des tendances, des vagues artificielles  #2014AnnéeduMagentaetduRose  #70Revival et autres supercheries. Ou peut-être est-ce en décoration que l’homme dévoile sans complexes son hyperféminité, allez savoir…

Une chose est sûre : Dear Robert, dear Gavin, vos sculptures en plâtre – 16 de vendues- ont été achetées à écrasante majorité par ces messieurs. Message à mes consœurs : soyez plus spontanées, allez vers ce qui vous plait au lieu d’aller vers ce qui plait.  A suivre…

 

A noter : la jeunE journaliste qui a débarqué ce matin à l’improviste  avait un œil fort masculin. Grâces lui soient rendues.  

Un livre, une nuit

Plus beaucoup de temps pour lire. Mais je déguste tout doucement Les mains du miracle, de Kessel. 

Du désastre de l'obligation scolaire: j'avais dû lire Le Lion en classe de 4e et cela m'avait ennuyée à un point de non retour. Depuis, dès qu'on me disait Kessel, je fuyais. Mea culpa.

A demain, toujours au 19 bd Jean-Jaurès, dans mon fief boulonnais 

Mais rassurez-vous, je ne vais pas virer schizo: le site YOK est en préparation. Dans peu de temps, j'arriverai à scinder la Valérie du blog et celle taulière de YOK Concept store 

Une journée comme tant d'YOK

Les tables plaisent

version boutique

version chez nous.

Les maisons plaisent 

Les portraits de villes plaisent...  

Les plats plaisent... 

et ce qui me plait le plus : lorsque une jeune diplômée de la Saint Martins School entre chez YOK et me dit: "Vous avez fait comment? Je connais bien le design, mais ce qu'on voit chez vous, on ne le voit nulle part ailleurs. BRAVO". 

A demain! Je ne solde pas, mais je fais un petit prix pour les capricornes du deuxième décan, toujours injustement lésés : ils ont à la fois la mauvaise galette des rois et des cadeaux cheap car plus personne ne veut dépenser le moindre sou pour eux #noel #jourdelan #impotsàvenir. 

 l'esprit couleur? 19 bd Jean-Jaurès, Boulogne

Claus Porto chez YOK

La plus belle marque de savons et bougies du monde est portugaise. Elle s'appelle Claus Porto et fut créée en 1887. Oubliez les Italiens, les rois en la matière sont lusitaniens et Coco Chanel ne s'y était pas trompée: elle se fournissait chez eux. Plus récemment c'est Oprah Winfrey qui ne jure que par Claus Porto - les Américaines chez Barneys réclament "l'Oprah soap". Fabrication 100% naturelle, packaging sublime, YOK les vend moins cher que sur le site de la maison-mère. Vous voulez de la couleur? Saint Matisse, regarde ces merveilles : 

 au miel, un de mes préférés (il n'en reste presque plus)

les pastilles de savon, belles comme une pâtisserie de rêve

 Pour éclairer le sombre janvier

Até Amanhã

PS: une certaine Miss Blablabla a un petit cadeau d'anniversaire qui l'attend, je répète... 

NEW YOK !, NL et la Zins family

 

Ma ville s’assoupissant durant la trêve des confiseurs, nous sommes parties ma fille et moi yoker deux jours  à Amsterdam. Moitié tourisme, moitié boulot.

J’ai délaissé une journée la boutique aux couleurs Majorelle, cette semaine.

 Et je me suis transformée sans difficulté en Gretel La Batave. Avantage des personnes qui ont certes une forte personnalité, mais très peu de sens de l’identité : je possède un mimétisme providentiel. Dès que je pose le pied dans un autre pays, je me l’approprie. Ma démarche change, le regard devient poreux, dans une bienheureuse opacité j’oublie le sens critique. En néerlandaise d’adoption j’aime le clair-obscur, les bleus, les fenêtres sans rideaux, les soupes qui tiennent au corps, l’eau omniprésente, le vélo, la brique scintillante et le sens de l’accrochage des tableaux. J’aime trainer dans cet entrepôt design loin du centre et mettre en place un futur partenariat avec YOK. Je pourrais vivre dans cette ville tant j’apprécie sa discrète inventivité, son sens du détail. Son rythme est respirable. J’aime la couleur et Ingalls aimait la lumière. Bizarrement, je suis folle de Rembrandt et tu étais cinglé de Vermeer. Vous voulez me faire plaisir : un Rembrandt, même un tout petit.

           

Back in France : la grande affaire du Nouvel An. Nous l’avons passé Colette et mézigue chez des amis ingallsiens. Un beau couple, leur floppée de potes, des glaces à tomber, du vin, des jeunes, des disques vinyl, une pensée incessante à toi, mon bien-aimé, car nous étions deux l’an passé à nous réjouir de l’amour des Zins. Je me suis mariée en Zins, j’ai ouvert YOK en Zins, je considère mes potes Franck et Jacqueline Zins comme le couple le plus élégant que je connaisse. Physiquement. Moralement. Emotionnellement. Un spécial happy new yok à la Zins family, que j’aime et j’admire. A Franck : sapé comme un Chuck Bass au meilleur de sa forme, le regard bienveillant, le sens de l’écoute et la  voix ouatée ; tu es un très cher ami. A Jack : la créativité, l’immense générosité, la vitesse, la souplesse d’une it girl des années folles ; tu es une très chère amie. 

Bien. Il est temps de détoxer après les agapes, demain, au turbin. Happy new YOK à tous  
YOK, 19 bd Jean-Jaurès 92100-Boulogne-Billancourt