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23 mai 2011

Commentaires

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Hervé

valerie, je suis peut-être naif, mais je ne crois pas à ce constat de généralités sur une remontée des tréfonds de notre société de la misogynie des hommes, pas plus que je ne crois en l'espèce à la nécessité du recours aux féministes dans les remous de cette sombre histoire DSK pour sauver la place des femmes dans cette même société...

Moi, je suis sans doute comme beaucoup de femmes et d'hommes, encore hébété 1 semaine après ce drame, devant une si grande désillusion avec un homme qui incarnait un espoir pour l'avenir (au milieu d'une si grande médiocrité du politique actuel), et qui se retrouve encore plus bas (s'il est coupable de ce qui lui est reproché) que ses congénères... C'est si difficile pour chacun d’admettre que l'homme derrière qui on allait s'engager peut ne pas en valoir la peine... Comme il peut être difficile d'admettre qu'on aurait fait fausse route, qu'on aurait fait les mauvais choix.

j'ai vu dans ces derniers jours des politiques "hagards" répondre avec idiotie à des questions que des journalistes n'auraient pas du leur poser (DSK représentant pour eux un ami, un compagnon de route politique, un pari sur l'avenir... Et bien oui, devant un micro, on peut être amené à justifier l'injustifiable, juste parce qu'on a pas pris le temps de "digérer" l'information, pas pris le temps de réfléchir au pire : que DSK, notre futur (presque) président aie pu commettre un crime !
Dans cette histoire, j'ai vu une justice américaine déconcertante, et même nauséabonde (et ce n'est qu'un début), avec un accusé jeté en pâture aux médias et une victime/accusatrice "invisible" qui donne se sentiment d'un accusé "pris au piège". Tant que la victime n'aura pas de visage, nous serons beaucoup à rester figés sur celui d'un homme à terre. Pour le moment, la victime N'EXISTE PAS dans nos têtes... Et cela n'est pas de la misogynie qui guide les flots de paroles et de mots dans les médias, c'est pire que cela... Ce sont des maladresses verbales qui cherchent à qualifier l'inqualifiable : la honte que chaque homme ressent quand une personne publique nous fait honte !
Arrétons

andré joucla

Hervé , je pense que dans un cas comme celui ci , les amis doivent fermer leur gueule devant un micro et ne pas insulter la présumée victime, c'est dégueulasse . Coupable ou pas coupable , avant de parler il faut laisser passer la justice .

Il est vrai qu'il n'y avait pas beaucoup d'hommes dans le défilé , mais les Montebourg et Hamoncon , deux hypocrites qui étaient là ont entaché ce défilé . A la place des femmes , je les aurai expulsés manu militari . Profiter politiquement de toute les occasions est bas comme comportement .

Je pense aussi que le viol en France n'est pas condamné à la hauteur du crime commis . Vingt ans de prison serait un minimum pour ces salauds .

Caritate

Je crois qu'Hervé a bien décrit ce qui se passe dans nos têtes, sans juger l'un ou de l'autre, car pour l'instant nous ne connaissons toujours pas la réalité des faits. Pour l'heure, ni victime ni coupable. Et DSK représentait dans la tête de beaucoup, de gauche bien sûr, mais aussi de droite, un président possible pour 2012. Cette affaire est bien plus complexe qu'une tentative de viol d'un puissant sur une "domestique", d'un Blanc sur une Noire, d'un homme sur une femme ; et loin de moi l'idée de minimiser la gravité d'un viol quel qu'il soit ! Dans cette histoire, chacun de nous est touché, à des degrés divers et pour des raisons diverses. Ce qui peut expliquer les débordements des médias, des politiques, de la justice, des piliers de bar et autres collègues de bureau...

Valérie Pineau-Valencienne

Je ne suis pas d'accord. L'hypocrisie qui sort de tout cela est hallucinante. Les journalistes : "On savait". "On savait mais on ne l'a pas dit, que l'accusé était un malade". Arrêtons un peu: avec les blagues de Guillon entre autre, tout le monde savait que l'intéressé avait un problème. Lequel? Etre un cavaleur très insistant. Deuxio: je n'ai pas parlé de la supposée victime jusqu'à présent, mais voir arriver sur le net des rumeurs selon lesquelles elle SERAIT séropo, alors là c'est trop. Et à présent, on ajoute que "Sarkozy ne cache pas sa joie". On marche sur la tête ! A propos de Sarkozy, j'imagine quel aurait été son traitement médiatique si cela avait été lui...
Je n'en ai plus rien à foutre, de l'idéal politique, au vu des réactions des uns et des autres.

Hélène

@Valérie Pineau-Valencienne: efectivement, cet homme avait assez de problème de ce genre. Il na faut pas oublier qu#ila eu une relation avec une employée di FMI qui a dû partir quand l'affaire est devnue publique. Lui a pu resté, bizarre non?

Quand à l'affaire et sa publicité, c#est la manière des USA. N'oublions pas tout le tamtam lors de l'affaire du Président Clinton et de sa stagiaire. On ne peut pas jugé selon la modalité de la justice francaise une procèdure de la justice américaine. Il incombe au DSK de prouver son innoncence, il y aura toujours un doute n'importe comment l'affaire se termineta (condamnation ou acquitement), un doute restera toujours entre le viol ou un traquenard.

Quand à la presse, elle devrait plus que quiquonque se tenir au fait et connaitre les lois et procèdures du pays concerné, au lieu de faire au moindre cout du sensationel.

Bonne soirée à tous

Blandine

Ah ben tiens, mon héroïne s'y met aussi, à en causer ? Du coup, pour mon retour ici, je pourrais écrire un pavé. Il y a tant à dire...

Ce sujet-là me touche aussi infiniment, aussi veuillez me pardonner si je m'emporte.

Une chose m'ennuie dans tes propos, Valérie... ou plutôt dans ceux de notre Nain latiniste et poète préféré ! "Ce qu'il faut bien appeler une victime" ? Bah non justement, si le procès à venir prouve qu'elle a menti, elle n'est pas victime ! Après... moi je suis sur une position simple : ne pas dénigrer cette femme, POTENTIELLEMENT victime, et en tout état de cause, la respecter au moins autant que celui qu'elle accuse, ni lyncher tout de suite DSK (sait-on jamais ? Je n'y crois pas vraiment, mais s'il était innocent ?). Par contre, je "comprends" que les défenseurs de notre FMIste préféré (ou pas) n'en fassent pas forcément de même. De deux choses l'une : Soit ils croient réellement à l'innocence du gus et dans ce cas, forcément, par définition, l'autre en face est une garce menteuse, et soyons honnêtes : c'est tentant de se servir des caméras pour exposer cette hypothèse et tenter de l'imposer, quand on en a la possibilité. Soit c'est un jeu de solidarité mal placée sans conviction et là, ce n'est même plus "compréhensible même si c'est mal", c'est juste... ignoble.


Deuxième chose, concernant le "on savait tous, mais on n'a rien fait". Oh, ça, ça, j'en bouillonne de rage quand j'entends ou lis ce genre de propos... Ce n'est jamais à personne de donner l'alerte, on attend un miracle, blablabla... Et le résultat, c'est que personne n'ayant agi, bah le désastre arrive ! Une sale impression de déjà-vu.

N'empêche, malgré tout ça, vraiment heureuse de vous relire tous.

Valérie Pineau-Valencienne

Chère Blandine, je le répète, au début je n'ai pas réagi. mais quand j'ai lu sur le web des choses dégueu sur la plaignante ("soubrette", séropo, etc), j'ai été scandalisée. Quant à la rigidité américaine sur le harcèlement sexuel, elle ne me choque pas. Enfin pour les amis de l'accusé: attention à ne pas s'asseoir sur ses principes pour justifier un idéal.

Valérie Pineau-Valencienne

J'ajoute : étonnante, la différence d'émotions entre les jeunes de 20 ans et les sexagénaires. je crois que j'ai eu raison de dire qu'à notre époque, il faut élever les petits garçons d'une façon très différente de l'éducation d'autrefois : ils y gagnent, à coup sûr.

Blandine

Tu crois ? Je n'en suis pas si certaine... Mais je suis plus proche des 20 ans que des 60... Tu veux me faire avoir un coup de jeune ?

Valérie Pineau-Valencienne

Constat pour les garçons : plus ils ont vécu dans des univers féminins/istes, aussi maladroits soient-ils, moins ils ont peur de la puissance féminine. Les plus terrorisés par les femmes sont les machos

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