Devenir Fan

« Pas trop l'temps, mais... | Accueil | Montaigu, Tatiana, Françoise et Alix »

12 avril 2011

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Mossieur-Resse

C'est surtout que les arguments développés témoignent d'une pauvreté de réflexion à décourager tous les tenanciers de cafés du coin.

Valérie Pineau-Valencienne

Ce n'est pas la réflexion qui m'intéresse mais un constat : une lente déliquescence est encore plus dure à supporter qu'une situation réellement atroce. Il n' y a pas de dépression dans les pays qui sont dans l'urgence. Il y a, à l'inverse, une sorte de culpabilisation ici qu'on vous colle dessus de manière de plus en plus insistante. Vous allez bien ? malheureux, taisez-vous et souffrez comme les autres. Une amie anglaise, qui apprend le français à Londres, a décidé d'arrêter. Sa prof française lui filait le bourdon. Parfois, je trouve que le "never complain never explain" a du bon. Et Churchill, en dépit d'un père qui le méprisait et le traitait de nul, a été... Winston

Caritate

La France, on l'aime ou on la quitte... C'est valable pour tout le monde !

Valérie Pineau-Valencienne

Une précision s'impose, Caritate : je n'émets aucun jugement sur ce post. Il m'a intéressée par sa provocation. j'ai effectivement l'impression que la France est de moins en moins aimée, y compris (surtout?) par ses habitants

Caritate

Moi non plus, j'ai repris cette phrase célèbre en tant que boutade ! On entend de plus en plus de Français qui critiquent, se plaignent de tout (il y a bien sûr des raisons, tout ne va pas pour le mieux, force est de constater que la situation se dégrade). Si je déplore tout cela, je n'ai pas pour autant envie d'aller vivre dans un autre pays.

Valérie Pineau-Valencienne

Moi non plus, je n'ai pas du tout envie de partir. Mais je suis mal à l'aise sur deux points : comme le souligne ce post, et c'est devenu un cliché, j'ai l'impression qu'on a une espèce d'aversion pour la notion de réussite. ET SON COROLAIRE : la France considère l'échec comme une malédiction, non comme une chose naturelle, inévitable dans une vie et parfois enrichissante. Échouer est aussi impardonnable que réussir dans ce pays. C'est ce qui m'attriste le plus.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.