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26 avril 2010

Commentaires

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Fredouat

Ces scènes en "off" des salons doivent être savoureuses!
La vitrine des égos que tu nous présente donne envie d'aller titiller la fierté de certains auteurs.

Valérie Pineau-Valencienne

Fred, si tu savais... un jour, je lâcherai la bonde !

Fadette

Bonjour,
J'étais au Salon du Livre de Châteauroux et je regrette de n'avoir pas eu le temps de venir vous parler. Ce que vous dites de l'attitude des auteurs derrière leur étalage est assez amusant : je le note aussi, et je crois que cela révèle bien le caractère de chacun.
Pour nous visiteurs, ce n'est pas toujours évident d'aller aborder un écrivain... Comment va-t-il nous recevoir ? Est-il juste intéressé par la vente de son bouquin, ou est-il ouvert à une discussion partant d'un sujet et s'élargissant à beaucoup d'autres ? Est-il disposé à nous écouter ?
Je suis allée au Salon du Livre de Paris, et j'ai aimé déambuler au milieu de tous les stands d'éditeurs. Par contre, à part "La Bouinotte" (éditeur régionaliste), je n'ai abordé aucune personnalité présente.
A Châteauroux c'était différent : j'ai beaucoup aimé l'ambiance bon enfant, et même si le Salon est moins grand qu'à Paris, la qualité des oeuvres proposées m'a beaucoup plu... aussi bien en littérature générale que chez les enfants.
Vous nous faites voir un peu les coulisses de cette manifestation. Merci de partager tout cela !

Valérie Pineau-Valencienne

J'aurais bien aimé vous connaître, Fadette. Petit conseil : allez dans un salon du livre comme à la chine ; n'hésitez pas à ouvrir les bouquins (les 4e de couverture peuvent être trompeuses). Et si l'intérieur ne vous plait pas, vous le reposez et tant pis, rien n'est grave. Vous pouvez aussi tailler le bout de gras en demandant, par exemple à un auteur ses choix de livres. S'il vous entourloupe pour que obliger à acheter le sien, méfiance... Un sourire poli et salut. Mais parfois, cela aboutit à de vrais échanges. A Châteauroux, je me souviens de deux conversations : l'une sur les polars, l'autre sur les romans historiques. Les charmantes personnes n'ont pas pris "Chronos blues" mais on s'est bien amusées. je me souviens d'un auteur qui m'engueulait parce que mes conversations duraient trop longtemps : " vous n'allez jamais vendre ! C'est pas comme ça qu'il vous s'y prendre !". je m'en contrefiche, moi, j'adore papoter de choses qui n'ont rien à voir avec les livres : le pays, la ville, la vie... Mais souvent, je n'ose pas aborder les gens. En revanche, lorsqu'ils viennent à moi, il se passe parfois de bien jolis échanges.
Au pays de Fadette et à cette campagne qui vous berce, lumineuse.

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